Pour qu'une eau soit agréable à boire, il faut qu'elle soit pure (incolore et
inodore) et naturellement filtrée à travers la roche de ses dépôts et
impuretés, ce qui ne correspondait pas vraiment à la manne provenant des
rivières et dont le goût poissonneux était inévitable. De plus, les
immondices qui se déversaient dans les fleuves, les lessives et les lavages les plus
divers n'encourageaient pas vraiment la consommation. Il était donc naturel, et ce depuis
les temps les plus reculés, de creuser des puits plus ou moins profonds, pour atteindre
une eau meilleure, en théorie exempte de "méphitisme", en tous les cas
agréable à la consommation.
Les puits ont donc proliféré, à l'instar des sources naturelles typiques des
régions montagneuses et qui font apparemment défaut dans notre belle ville.