Devenus très rares dans le Bassin de Paris, ces vieilles mécaniques que l'on
pouvait jadis apercevoir dans les plaines désolées où était
extraite la pierre à bâtir, servaient à la remontée des
énormes blocs que l'on tirait du trou communiquant à la carrière en
dessous et dont fut particulièrement friande la capitale et ses immeubles de luxe.
Mus en premier par des ouvriers qui gravissaient péniblement et sans fin les
échelons d'une roue en bois, ces treuils mécaniques furent relayés au
XIXe siècle par la force du cheval. La bête de somme tournait autour d'un axe muni
à son sommet d'un pignon à renvoi d'angle qui actionnait le tambour via divers
démultiplicateurs.
A partir du XXe siècle, le moteur à explosion fit son apparition et il
remplaça progressivement le cheval. Mais son emploi ne fut que de courte durée
puisque peu à peu la pierre allait être remplacée par le ciment.
Ainsi, une à une les carrières fermèrent et furent livrées à
leur triste destin ; le puits serait comblé avec les montants du treuil et les remblais
d'exploitation. Quant aux parties métalliques, elles n'échappèrent pas en
premier lieu à la convoitise des ferrailleurs.
Ancien treuil de Chavenay 78450
Etat le 28-01-2001
Ancien treuil de Marly-la-Ville 95670
Etat le 1er-03-2001
Ancien treuil de Verberie 60410
Etat le 14-10-2000
Ancien treuil de Châtillon 92320
Etat le 27-04-1985 (avant restauration)